La vente selon Dardelin Conseils

Lors de notre dernier Webinar RH, Olivier Dardelin a présenté la notion de PEOPLE CARE. De quoi s’agit-il précisément ? Retour sur le contenu de ce Webinar.

Le management bienveillant : simple effet de mode ou pratique efficace ?

N’étant pas un expert en la matière, Olivier Dardelin a réalisé des recherches pour, dans un premier temps, comprendre ce qui se cache derrière le terme de « management bienveillant » et ensuite définir sa propre vision.

Il partage avec vous le fruit de ses investigations et son opinion sur le sujet dans ce Webinar (à voir ou revoir ici).

En préambule, les participants au live du Webinar ont été invité à donner leur définition du management bienveillant.
Pour 78% des sondés, le management bienveillant est une pratique efficace. Il ne représente qu’un phénomène de mode pour 14% des sondés et une utopie pour 8% d’entre eux.

3 fausses croyances à oublier sur le management bienveillant :

  • N°1 : Le management bienveillant, ce n’est pas la gestion du stress
  • N°2 : Le management bienveillant, ce n’est pas la proposition d’avantages qui vous attachent un peu plus au travail
  • N°3 : Le management bienveillant, ce n’est pas une gadgétisation

Le management bienveillant : vieille soupe ou nouvelle cuisine ?

La notion de bienveillance n’est pas nouvelle, loin de là.

Le management bienveillant (et sans aucune connotation religieuse) a commencé il y a 2 000 ans par une phrase qui dit : « Aime ton prochain comme toi-même ».

Plus proche de nous, c’est ce que prône la chaîne hôtelière RITZ CARLTON depuis plus de 40 ans avec ses valeurs de service : I Am Proud To Be Ritz-Carlton.

Donc rien de nouveau sous le soleil.

Pourquoi le besoin de s’occuper de ses salariés n’a jamais été aussi proéminent ?

Une étude du baromètre Edenred-Ipsos de 2015 révèle que 57% des salariés français ne sont pas pleinement heureux au travail.

En plus du stress et du pessimisme ambiant, nous avons un faible sentiment de bonheur individuel qui explique ce besoin de bien être.

Le besoin de bienveillance est inversement proportionnel à l’état anxiogène de notre écosystème. Et comme nous passons beaucoup de temps au travail, c’est dans nos entreprises que l’on va chercher le bien être et la sécurité que nous avons du mal à trouver ailleurs.

La vision Dardelin du management bienveillant

Cette vision s’exprime à 3 niveaux :

  • Au niveau des actionnaires
  • Au niveau de l’entreprise
  • Au niveau individuel

Au niveau des actionnaires :

Pas de bonheur au travail sans actionnaires convaincus de l’enjeu stratégique pour l’entreprise et les salariés. Si vos actionnaires ne sont pas convaincus que le management bienveillant est un enjeu stratégique, oubliez tout.

Au niveau de l’entreprise :

N°1 : Le management bienveillant est une vision beaucoup trop réductrice

Cela ne peut pas marcher si on limite cela à l’action des managers dans un système du haut vers le bas. C’est tout le monde qui doit être bienveillant. Olivier Dardelin préfère parler de PEOPLE CARE ou bien-être de chacun que de management bienveillant car même le dernier intérimaire embauché doit être bienveillant pour que cela fonctionne.

N°2 : Le management bienveillant c’est la fin des ressources humaines et des BUSINESS MODELS uniquement centrés sur la rentabilité

Car les ressources humaines sont mises au même rang que les ressources matérielles, financières, immobilières … Cela ne se change pas par une volonté des actionnaires et des directions générales mais par une vague de fond des salariés.

N°3 : L’émergence du PEOPLE MODEL centré à la fois sur …

  • L’épanouissement personnel de chacun
  • Les performances économiques
  • Le rôle de l’entreprise dans l’amélioration de la société civile
  • Vie professionnelle et personnelle sont un tout et l’entreprise doit aider à l’améliorer

N°4 : Pas de temps, pas de management bienveillant !

N°5 : Le management bienveillant doit commencer par les exploitations et non les sièges sociaux

N°6 : Le management bienveillant doit commencer par le plus facile à mettre en œuvre : Les process

Olivier Dardelin a modélisé sur le schéma ci-dessous les entreprises bienveillantes en tenant compte d’une part, de leurs process (vont-ils dans le sens de la bienveillance ou pas ?) et de la posture ou attitude des individus (Actionnaires, comité de direction, managers et salariés) d’autre part.

Il identifie 4 catégories d’entreprise :

L’entreprise traumatisante
Chez France Télécom, dans les années 2008-2011, la direction a été accusée d’avoir utilisé des méthodes managériales extrêmes pour pousser les salariés à partir du groupe. Le PDG de l’époque, avait déclaré (alors qu’un plan social visant 22 000 personnes était engagé) : « Je ferai les départs d’une façon ou d’une autre, par la fenêtre ou par la porte ». Bilan : 19 suicidés, 12 tentatives de suicide et 8 dépressions graves.

L’entreprise néo paternaliste :
Tout est matériellement en place pour être heureux mais l’ambiance de travail est exécrable.

L’entreprise naïve :
Le collaborateur y est roi au détriment de l’exigence et de la performance.

L’entreprise PEOPLE MODEL :
L’entreprise montre l’exemple sur la bienveillance par le biais de ses process et chaque individu est incité à améliorer sa posture pour prendre soin de son bien être et celui des autres.

Les participants ont pu s’exprimer sur le profil de leur entreprise. Voici le résultat du sondage :

À quel profil bienveillant appartient votre organisation ?

  • Entreprise néo paternaliste : 44%
  • Entreprise PEOPLE MODEL : 21%
  • Entreprise naïve : 20%
  • Entreprise traumatisante : 15%

Vous voulez tester le PEOPLE CARE de votre organisation ? Faites le test

Au niveau individuel

La BIENveillance se résume tout simplement à vouloir faire le BIEN dans ses actions et c’est là que commencent les vrais problèmes. La capacité à changer notre malveillance personnelle demande bien plus qu’une formation de 2 jours.

Pour conclure :

En matière de management bienveillant, comme pour le reste, tout est une question d’entraînement quotidien dans la durée. Quels que soient le profil et l’ancienneté du manager, un petit acte de management bienveillant en entraîne un second, puis un troisième et ainsi de suite.

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